lundi 8 octobre 2012

Des moments marquants menant à des études supérieures et les raisons pour lesquelles je poursuis mes études


Plusieurs événements marquants ont mené à mon inscription à la maîtrise. Mon parcours m’a toujours amenée à vouloir me démarquer et me questionner. J’ai commencé très jeune à avoir le feu sacré de l’enseignement et/ou de vouloir aider des plus jeunes que moi.

Au primaire, j’adorais aider les enfants de maternelle. Au moment où je fréquentais le secondaire, je devais faire du bénévolat. J’ai fait de l’aide aux devoirs deux ans dans une école primaire du quartier. J’avais une élève qui avait de grandes difficultés et je trouvais le moyen de lui faire comprendre les choses par le jeu ou par des manières plus concrètes. C’est à ce moment-là que je me suis intéressée à plusieurs branches qui permettent d’aider les enfants (l’ergothérapie, l’orthophonie, la psychologie, la pédiatrie etc.) Puis, mes deux années au collégial ont permis l’étude de la psychologie et de la sociologie. Je me questionnais beaucoup sur des sujets en lien avec les enfants et j’ai fait plusieurs travaux qui portent sur ce sujet. J’ai visité un centre pour jeunes mères en difficultés.

 Mais, mon choix de la maîtrise est apparu au tout début de mon parcours universitaire. En commençant mon baccalauréat, j’ai tout de suite su que je m’intéressais à la profession, mais que j’avais besoin d’un autre défi, celui d’une maîtrise.  C’est en rencontrant une bonne amie à ma marraine, qui travaille dans le milieu éducatif, que j’ai mis le doigt sur ce qui m’intéressait, aller chercher des outils pour mieux intervenir auprès des enfants. J’ai fait mes quatre belles années au premier cycle et mes quatre stages ont confirmé que j’étais dans le bon milieu. Par ailleurs, en discutant avec mes deux dernières enseignantes associées, j’ai tout de suite su que poursuivre des études allait enrichir la façon dont j’exerce ma profession. J’aurais davantage de moyens pour intervenir efficacement à l’endroit d’un ou de plusieurs enfants. Lors de mon dernier stage au baccalauréat, j'avais plusieurs enfants en difficultés d'apprentissage ou de comportements, j'ai réussi à établir des liens et à développer des trucs. Si je pense à une petite qui oubliait ses signatures, le truc du pense-bête a été employée. Un enfant ayant un trouble grave du comportement et difficile à entrer en contact faisait parti de cette classe. Je me souviendrai toujours du moment où nous avons établi un lien. C'était une des dernières journées avant les vacances de Noël, son enseignante régulière et son éducatrice spécialisée était absente, cela faisait plusieurs semaines où il était en retrait. Cette journée-là, c'était le déjeuner de Noël et le spectacle des Fêtes.  Je suis allée marcher dans le couloir avec lui pendant le spectacle et nous avons discuté de sa passion pour le cirque et pour les échecs. Je lui ai dit que si les journées qu'il faisait étaient aussi belle que celle que l'on venait de passer, je jouerais aux échecs avec lui(après cinq journées parfaites). J'ai dû jouer plusieurs fois. Cela m'a aussitôt prouvée que j'avais quelque chose de particulier avec des enfants "dits" difficiles. D'ailleurs, j'ai compris le type d'enseignante que j'étais dans ce stage qui a été fort marquant, par les nombreux apprentissages que j'ai faits. Puis, avoir des moyens pour l'aider serait bénéfiques, mais j'ai cru que le moyen le plus simple était d'aller chercher de nouvelles connaissances.

De plus, après ce beau parcours universitaire, ma carrière a commencé. Cette année, j'enseigne la cinquième année(un niveau que j'adore). J'ai vingt élèves.

Enfin,  je suis une personne très curieuse. J’ai fait un baccalauréat en enseignement primaire et en éducation préscolaire, car j’aime apprendre aux enfants, puisqu’ils ont cette soif d’apprendre. Je transmets cette curiosité aux enfants, mais certains de mes élèves éprouvent des difficultés et je veux développer mes connaissances afin de pouvoir mieux les pister.  Pour cette raison, je fais une maîtrise. Tout comme mes élèves, j'ai le goût de connaître. Alors, ce goût d'apprendre sera aussi nourri.

J’ai aimé faire cet exercice, car se questionner sur son parcours nous mène parfois à de grandes réalisations et nous prouve que l’on développe des passions bien avant que l’on conçoive l’idée d’exercer une profession. 


Ma ligne du temps 
Je pense la faire dans un fichier word et relater tous les éléments marquants. Je vais tout simplement l’imager avec des cases spécifiques pour les aspects énumérés un peu plutôt.

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